Historique

Le 24 octobre 2016, les pelleteuses démolissent le gigantesque campement des réfugiés de Calais

Ce campement est appelé « la jungle », les réfugiés y arrivent du Darfour, d’Iran, d’Irak, d’Érythrée ou d’Afghanistan et tentent de rejoindre le Royaume Uni.
La police repousse les réfugiés, ils sont traqués, épuisés physiquement et moralement. Les tentes sont régulièrement démantelées, les réfugiés adultes et enfants dorment à même le sol, sans aucune hygiène.

Ils sont affamés car les associations ont l’interdiction de leur distribuer de la nourriture.
Au péril de leur vie, ils embarquent sur des canaux pneumatiques pour traverser la Manche.
De nombreux naufrages ont eu lieu en 2021.

Les associations évoquent des situations inhumaines

Le défenseur des droits relève « des atteintes aux droits fondamentaux d’une extrême gravité »
Il est parfois difficile d’imaginer les conditions de vie de ces réfugiés: c’est une réalité terrifiante!

16 000 réfugiés sont chassés de Calais, alors
ils se regroupent à Paris porte de la Chapelle le long du périphérique et vivent dans des conditions d’insalubrité et de précarité indignes.


Médecins Sans Frontières rapporte que la situation de ces personnes est inhumaine « le sol est jonché de déchets et d’immondices, parcouru de rats et il se dégage une odeur pestilentielle et nauséabonde d’urine et d’excréments ».

Ces réfugiés sont de nouveau chassés le 7 novembre 2019 lors d’une opération « musclée » mandatée par le Ministère de l’intérieur.
Ils sont alors répartis vers d’autres régions dans 450 CAO (Centres d’Accueil et d’Orientation).


Puis les réfugiés sont dirigés vers des Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) de chaque région.
Mais les CADA ne disposent pas de suffisamment de places d’hébergement et de nombreuses personnes s’entassent dans les squats des grandes villes ou dorment dans la rue.

L’engagement du collectif cigalois d’aide aux réfugiés- ACCOSOR

Ces photos montrent des femmes, des hommes et des enfants ayant fui leur pays, victimes des conflits et des guerres. Ils arrivent sur notre territoire en situation de grande vulnérabilité.
Ils souffrent souvent de multiples traumatismes physiques et psychiques auxquels le manque de moyens alloués par la puissance publique ne peut répondre.

Dans ce contexte, des habitants, des associations, certains élus et plusieurs communes du Gard choisissent de se mobiliser dans un puissant élan de solidarité pour accueillir dignement et accompagner plus de 300 réfugiés. Notre département démontre que l’accueil est possible

C’est dans ce cadre que s’est inscrit immédiatement notre collectif à St Hippolyte du Fort, engagé dans une démarche de soutien et d’accompagnement de chaque personne pour leur permettre de se reconstruire, dans le respect de leur dignité.

«  Il n’existe pas d’autre voie vers la solidarité humaine que la recherche de la dignité individuelle ». L’Homme et sa destinée Pierre Lecomte de Nouÿ.

Association ACCOSOR collectif cigalois d’aide aux réfugiés